9 juin 2010
Conflit(s).
Je n'existe plus vraiment. Comme le souffle d'un fumeur, je suis mort.
Le visage sous la pluie n'a plus d'effet. Il ressemble à un arbre abandonné que le temps aurait mis de côté.
Les écorces deviennent des écorchures. Les feuilles sont mortes.
L'eau de mer que j'engloutit ne m'emplit pas du sentiment désiré. J'exècre tous ces vomissements obscènes.
"Regardez comme je suis fragile lorsque je me dévêtis. Regardez comme je me fissure quand je suis nu. Et regardez comme je m'effondre une fois allongé."
Refus de l'absurdité de la dualité. Règne de paix. La solitude.
Pourquoi les êtres doivent nécessairement se fracasser sans cesse ?
Aiment-ils perdre tant de ces choses ?
Sauvez moi !
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